Le capitalisme pille les peuples, la nature et provoque la guerre

Le 2 décembre 2015

On nous parle beaucoup d’écologie, de protection de la planète aujourd’hui. Les plus gros pollueurs capitalistes « lavent plus vert » que jamais ! Quant au mouvement de défense de l’environnement il ne va pas jusqu’au bout, il oublie le plus important : le travail productif et les conditions de travail.

Travailleurs, prenons la question en main.

Nous avons deux vies, une vie professionnelle et une vie privée ; une pour dépenser notre force de travail et gagner une (petite) paie, et une pour reconstituer notre force de travail en dépensant notre paie. Les écolos petits bourgeois, et les capitalistes, oublient notre première vie, parce qu’ils ne la partagent pas.

A l’intérieur de l’usine, c’est une production polluante (des bagnoles), et un environnement néfaste pour la santé : explosion du nombre des TMS, troubles musculo-squelettiques, mal de dos, etc.
Et à l’extérieur de l’usine, c’est la pollution partout, dans l’air, dans l’eau et la « malbouffe » qui va avec.

Karl Marx disait : « La production capitaliste ne développe la technique qu’en épuisant en même temps les deux sources d’où jaillit toute richesse : la terre et le travailleur » (Le Capital).
Il y a donc deux luttes à mener, la défense des travailleurs, et la défense de la planète. Tant que la production sera capitaliste, les deux seront menacés, écrasés, la terre comme le travailleur.
Les écolos ont un tas d’idées techniques - souvent bonnes - pour résoudre les problèmes de l’environnement, mais ils font confiance au gouvernement et au patronat pour les mettre en place ! Ils peuvent attendre longtemps...
Les écolos oublient aussi que c’est le rapport de force, c’est notre mobilisation qui empêchera les capitalistes de nous détruire et de détruire la nature.

Nous ne paierons pas les pots cassés du capitalisme !
N’opposons pas la lutte pour l’emploi à la lutte pour un environnement sain !

L’amiante : 100 000 morts en perspective

La vente et l’utilisation de l’amiante ont été interdites en France au 1er janvier 1997. Mais il y a environ 73 kilos installés par personne, dans le flocage calorifuge, dans le fibrociment, etc. Dans l’automobile, c’était les plaquettes de freins. Beaucoup de garagistes ont été contaminés, ils ont des poussières d’amiante dans les poumons. Pendant des dizaines d’années, à partir de 1923, l’usine Ferodo à Saint-Ouen, devenue Valeo en 1980, a produit des plaquettes de frein en amiante.
L’amiante fait 3500 morts déclarés par an en France, mais il n’y a aucun responsable et aucun coupable !

PSA devient écolo ?

Crise économique et chômage, crise politique et abstention aux élections, et crise écologique et migration ; concurrence et guerres : le capitalisme est en profonde crise. PSA essaie de s’adapter : voiture électrique, la iOn, voiture hybride, la Hybrid Air (essence et air comprimé). Mais diminuer la consommation d’essence, c’est polluer moins mais polluer toujours. Et l’électricité, comment a-t-elle été produite ? Et que fait-on des batteries quand elles sont mortes ? Aux mains des capitalistes, toute solution technique restera une catastrophe.

Le bluff de la COP 21

C’est donc la 21e « Conference of parties ». Les 20 conférences précédentes n’ont pas empêché des gaz à effet de serre de continuer à augmenter ; le climat de se dérégler et les peuples de migrer... et quand on sait qui soutient la COP21, cela devient une farce. Par exemple, le groupe de pression WBCSD regroupe les plus grands pollueurs de la planète : Shell, BP, Petrobas, Chevron,… il est présidé par le patron d’Unilever et a été fondé par S. Schmidheiny, ancien PDG d’Eternit le 1er producteur mondial d’amiante.