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Face à leurs guerres, c’est regroupés que nous pourrons résister !

Après Beyrouth, Paris, Bamako, Ouagadougou, Abidjan (avec AQMI) et Ankara, les fascistes de l’EI viennent de frapper de manière aveugle à Bruxelles, une nouvelle fois des dizaines de victimes à la clé.
La guerre est généralisée au Proche Orient, avec l’intervention de toutes les puissances impérialistes et de leurs alliés, et elle essaime partout dans le monde. Partout ce sont les peuples qui en font les frais, des familles qui fuient la terreur, qui pleurent leurs morts.
Aujourd’hui, la guerre est partout, et elle s’installe pour longtemps.

Mais de quelle guerre s’agit-il ? Certainement pas celle de la démocratie contre la barbarie, comme nous le chantent les médias aux ordres…
Non, celle des exploiteurs contre les peuples.
Les peuples fuient la mort en Syrie et en Irak ? Les puissances européennes construisent des murs et des barbelés partout, refusent de manière écœurante le minimum de solidarité internationale pourtant prévue par leurs propres institutions… Les migrants vont être parqués dans des camps de rétention en Turquie (que même l’ONU dénonce !), au terme d’un accord odieux avec Erdogan, qui n’hésite pas de son côté à bombarder les combattants kurdes, la seule alternative progressiste à résister à l’EI sur le terrain.

En France comme en Belgique, Hollande, Valls et les autres dirigeants européens en appellent à l’Union Nationale pour résister aux « barbares », mais ce sont eux qui organisent la guerre à l’étranger comme ils organisent la guerre sociale en interne, main dans la main avec le MEDEF, loi après loi, aujourd’hui El Khomri, la réforme du droit d’asile, la chasse aux sans-papiers et aux militants radicaux sous couvert d’Etat d’Urgence, le développement d’un climat raciste qui s’attaque principalement aux musulmans ou supposés tels etc.

Nous ne sommes pas dupes !
Ce monde de barbarie, c’est leur fruit pourri… ce sont eux qui en sont à l’origine. Leur Union Nationale, nous n’en voulons pas !
L’heure est à la guerre, la guerre impérialiste, la guerre sociale. Moins que jamais on ne peut y résister seul, chacun dans son coin. L’heure est à se regrouper, à rompre avec la peur et l’isolement, l’heure est à s’organiser face aux divers camps ennemis. L’heure est au combat contre les impérialistes et leurs alliés. L’heure est à en finir avec ce monde d’exploitation, de racisme, de guerres et de misère !

Nous voulons une révolution, c’est en s’organisant que nous la ferons !

OCML Voie Prolétarienne, le 23 mars 2016

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