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Pourquoi des otages ?

Pour le Parti N°21 - Décembre 1979

CES MILLIONS DE FANATIQUES ?

Que des millions d’iraniens manifestent dans la rue leur haine de l’impérialisme, qu’une prise d’otages américains suscite à travers le Moyen-Orient une vague anti-U.S., et voilà la presse bourgeoise qui se déchaîne. C’est le « réveil des fanatiques islamiques de l’Islam » (RTL), c’est « la folie collective qui se déchaîne » (L’Aurore). Pour la bourgeoisie si les masses se mettent en mouvement ce ne peut être qu’à cause de leur arriération mentale, il ne peut s’agir que de hordes fanatiques, « aveugles », c’est-à-dire que seul le feu de la mitrailleuse pourra arrêter. Quand la bourgeoisie massacre - et Allah sait les millions de morts qu’elle a envoyé à la boucherie - ça c’est la civilisation. Quand elle exploite, réduit à la misère les 9/10ème de l’humanité - ça elle n’y est pour rien : c’est la fatalité.

Oui les masses iraniennes et d’autres pays sont fanatiquement, farouchement haineuses à l’égard de l’impérialisme. Oui elles sont prêtes à tout pour s’en débarrasser. C’est preuve d’une grande intelligence. C’est très bien. C’est excellent que cette haine soit partagée par des millions d’autres et se répande à travers le monde. Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux ont toujours dit les hommes véritables.

LA GUERRE POUR DES OTAGES ?

La prise d’otages est évidemment un camouflet pour la puissance américaine. Ce qui inquiète la bourgeoisie impérialiste ce n’est évidemment pas le viol des « usages diplomatiques ». Voilà belle lurette qu’ils les violent eux- mêmes à qui mieux-mieux, que leurs ambassades sont des nids d’espions et de complots : par exemple n’est-ce pas de l’ambassade US d’Iran que la CIA a organisé de toute pièce le coup d’état militaire de 1953 qui ramena le Shah au pouvoir. N’est-ce pas « violer les lois internationales » que de refuser l’extradition d’un assassin (combien de milliers de victimes ? Autant que des millions de dollars volés ?) comme le Shah ?

Ce qui inquiète la bourgeoisie US n’est pas non plus le sort de quelques dizaines de ses ressortissants : elle en a sacrifié des milliers d’autres en Corée, au Vietnam et ailleurs. Ce n’est pas non plus la santé du Shah. Si elle refuse de l’extrader c’est uniquement pour rassurer ses amis tyrans et dictateurs de par le monde. Pour leur dire : on ne vous laissera pas complètement tomber. Pour montrer qu’elle ne se laissera pas « intimider » par les peuples opprimés en révolte.

Car ce qui l’inquiète vraiment, c’est bien que ce camouflet porte atteinte à son prestige. Même si cette atteinte est surtout symbolique et n’entame pas vraiment ses forces vitales, la puissance américaine craint de ne plus apparaître respectée, intouchable. Qui se permet de lui donner une gifle pourrait donner à d’autres l’idée de frapper plus fort et que d’autres Vietnam soient possibles.

Ce qui est en jeu pour l’impérialisme U.S., à travers son prestige, c’est sa place dans le monde, la défense de ses zones d’influence, de ses marchés. La presse a révélé par exemple le rôle joué par la « Chase Manhattan Bank » de Rockefeller pour pomper, en association avec le Shah, des milliards de dollars en Iran. Elle a révélé que Kissinger avait été l’homme de main de Rockefeller au sein du gouvernement US. Financiers, industriels, banquiers, capitalistes en tous genres fomentent la guerre contre le peuple iranien pour sauvegarder leurs affaires juteuses. Seul cela est en jeu pour eux. Comme hier au Vietnam. Et c’est pourquoi le prolétariat américain et mondial doit se dresser contre la guerre que préparent les USA. A l’exemple des membres de l’organisation Vietnam Veterans Against the War (les Anciens Combattants du Vietnam contre la guerre), qui ont manifesté à Washington lors de la journée des Anciens Combattants.

L’impérialisme français lui hésite. Il se dit qu’il y a peut-être encore moyen de tirer profit de l’évincement du concurrent US et de prendre sa place. C’est déjà pourquoi il avait chaleureusement accueilli Khomeiny à Neauphle. Mais, en même temps.il s’inquiète de la révolte des masses. Et il est tellement lié pour la défense de ses intérêts à l’impérialisme US qu’il serait certainement à ses côtés en cas de guerre. D’autant plus si cette guerre entraînait un conflit mondial avec l’URSS qui attend son heure de renforcer son influence en Iran.

Le Shah doit être jugé et condamné. L’argent iranien accaparé par le Shah rendu aux Iraniens.

KHOMEINY LUTTE-T-IL VRAIMENT CONTRE L’IMPERIALISME ?

Nous reconnaissons entièrement le droit de l’Iran à l’indépendance, à lutter contre les ingérences étrangères, à récupérer ses richesses entassées par le Shah dans les coffres des banques étrangères (contrairement aux chauvins qui prônent « l’indifférence » à cet égard). Mais surtout nous soutenons le peuple iranien dans sa lutte révolutionnaire, et savons que lui seul peut sortir l’Iran des griffes de l’impérialisme. En effet, la bourgeoisie iranienne n’est anti-impérialiste que pour autant qu’elle souhaite que l’exploitation du peuple iranien ne se fasse plus uniquement au profit de la famille du Shah et de l’impérialisme ; que pour autant qu’elle veut construire un capitalisme national en profitant des ressources du pétrole, de la main d’œuvre « bon marché » (comme la bourgeoisie algérienne, par exemple). C’est en cela qu’elle s’oppose à l’impérialisme US. Mais en même temps cette opposition est tout à fait inconséquente car la bourgeoisie iranienne ne peut pas et ne veut pas sortir d’un système économique qui la met sous la dépendance de l’impérialisme.

Du point de vue de l’industrie naissante comme du commerce, de l’équipement de l’armée pour mater le peuple comme de l’enseignement, de tout point de vue la bourgeoisie iranienne est largement liée au capitalisme mondial. Ainsi la bourgeoisie industrielle, encore très faible, dépend de l’impérialisme du point de vue de la technologie, des machines, des matières premières. Son rêve est d’utiliser la main-d’œuvre « bon marché » pour concurrencer les capitalistes plus puissants et se développer sur la base des revenus pétroliers. La bourgeoisie commerçante, plus importante en nombre, est aussi dépendante pour une part des approvisionnements impérialistes et vit de « l’import-export » (du moins les couches dominantes du « Bazar »). Et Khomeiny, qui représente surtout la petite-bourgeoisie commerçante et artisanale, très traditionnaliste, est bien incapable de briser cette dépendance à l’égard de l’impérialisme.

Est-ce que prendre des otages est vraiment lutter contre l’impérialisme ? Non, c’est une lutte de façade, à bon marché. Par contre les conseillers militaires américains et autres continuent à assurer leurs fonctions dans l’armée iranienne. Par contre le gouverneur de la Banque Centrale, Mr. Nobari, se plaint au « Monde » du blocus économique de l’impérialisme : avoirs à l’étranger gelés, fournitures de denrées alimentaires, machines, pièces de rechange, etc. freinées, avions cloués au sol, produits pharmaceutiques manquants.

L’Iran reste étroitement dépendant de l’impérialisme dans tous les domaines. Pour le vaincre, il faut rompre cette dépendance. C’est bien plus qu’une prise d’otages. Il faut une réorganisation totale de la société pour que le peuple puisse faire jaillir ses immenses capacités créatrices. Il faut que le peuple lui-même prenne la direction des affaires, se mobilise non pas autour de slogans sur « Allah est grand », mais pour organiser la révolution. Pas de lutte anti-impérialistes véritable sans révolution, voilà ce qu’enseigne l’Iran aujourd’hui.

Prenons un exemple. L’Iran dépend étroitement pour sa nourriture des fournitures US. Sans elles c’est la famine. Carter s’est bien gardé de couper les vivres ; c’est un moyen de pression sur la bourgeoisie iranienne. Si Carter le faisait, la responsabilité dans la famine de tous les féodaux et propriétaires fonciers iraniens apparaîtrait plus crûment. Une réforme agraire deviendrait plus indispensable encore. Les ouvriers entraîneraient plus rapidement les paysans dans le tourbillon révolutionnaire. Ni la bourgeoisie US, ni la bourgeoisie iranienne ne veulent aller jusque-là. Pourtant, il est indiscutable que pour sortir des griffes de l’impérialisme, il faut développer l’agriculture iranienne. Pour cela la main d’œuvre ne manque pas. Ce qu’il faut, c’est libérer l’énergie des paysans. Il faut leur donner l’eau et la terre en les arrachant aux mains des féodaux et propriétaires fonciers. Sur cette base, il faut réaliser une profonde réforme agraire. Ainsi l’Iran commencerait à se détacher de la dépendance impérialiste.

Mais cela la bourgeoisie commerçante et le clergé religieux qui sont les principaux propriétaires fonciers ne le veulent pas. Et les mollahs ne sont pas prêts à renoncer de vivre sur le dos du peuple.

De la même façon toute l’industrie doit être transformée pour ne plus dépendre de la technologie et des machines étrangères. C’est-à-dire que le prolétariat doit remplacer cette technologie par sa propre organisation, son propre savoir-faire. Il n’est pas forcément besoin de machines coûteuses pour qu’il puisse produire avec ses forces ce dont le peuple a besoin. Pour cela il faut que ce soit lui qui dirige et organise la production, en fonction de ses propres qualités et non suivant les ordres de cadres formés aux USA et imbus de la supériorité absolue de la technique étrangère.

Et c’est encore toute la finance, le commerce qui doivent être entièrement réorganisés : pour servir le peuple iranien, là aussi il faut rompre la dépendance à l’égard de l’impérialisme.

Dans le Monde du 22 Novembre un bourgeois iranien interviewé du fond de sa somptueuse villa disait en substance à peu près ceci : « Pour le moment les masses iraniennes sont occupées à tourner en rond autour des otages de l’ambassade. Malheur à nous quand elles monteront dans les beaux quartiers ». Oui, très juste. Pourquoi ne pas loger ainsi les centaines de milliers d’iraniens vivant dans des cabanes, des caves, des grottes même ?

Oui, ce que montre l’exemple de l’Iran c’est qu’un peuple opprimé ne peut pas se débarrasser de l’impérialisme sans une révolution qui transforme complètement la base économique du pays, comme le pouvoir politique. Il mon¬tre que seul le peuple dirigé par le prolétariat peut vraiment vaincre l’impérialisme en organisant la société en dehors de son système mondial.

Khomeiny et la bourgeoisie iranienne ne veulent pas d’une telle révolution. Ils veulent être la classe dominante. Ils se servent du peuple pour écarter les Américains. Mais plus tard, ils ne manqueront pas de s’appuyer sur tel ou tel impérialisme pour empêcher la révolution du peuple « d’aller trop loin » - et pour organiser à leur profit de fructueuses affaires.

POURQUOI KHOMEINY AGIT-IL AINSI ?

Khomeiny est très virulent en parole contre les U.S.A. Mais il ne sait que s’opposer à eux au nom d’une pensée religieuse totalement rétrograde, d’une morale moyenâgeuse, d’une allergie à la science et au progrès. Au-delà de l’homme il faut voir la classe qu’il représente et qui est représentée au Conseil de la Révolution : la bourgeoisie iranienne.

Celle-ci est divisée. Une fraction industrielle (dite « moderne ») avec les capitalistes et les cadres formés à l’étranger souhaite stabiliser la situation : il lui suffit que le Shah soit renversé et que l’Iran cesse d’appartenir à une seule famille. Cette fraction est de formation récente (années 60) et faible. Des ingénieurs comme Bazargan, intellectuels comme Bani Sadr, le Front National, la représentent. Ils voulaient évincer les religieux réactionnaires du pouvoir, et s’attacher rapidement à rétablir les affaires en jouant du nouveau rapport de forces avec l’impérialisme. Ils espéraient profiter du déclin US en Iran pour faire jouer la concurrence entre impérialismes rivaux (Europe, URSS, Japon, etc.) et négocier une meilleure part pour le capitalisme national iranien. Rétablir l’ordre intérieur et négocier avec l’impérialisme un « nouvel ordre économique » tel était leur objectif. Ils voyaient bien que la question des otages avait le désavantage de ne résoudre aucun problème, tout en maintenant une effervescence dans les masses qui pourrait se révéler dangereuse le jour où elles s’apercevraient qu’on les avait entraînées vers un objectif sans importance réelle.

Mais Bazargan a été évincé pour avoir rencontré l’envoyé de Carter, Brezcsinki, à Alger. Puis Bani Sadr qui parlait d’aller à l’ONU à New-York, avec le but « de négocier sur le double problème des otages et du Shah », « objectif » selon lui de la lutte actuelle : donnez le Shah en pâture aux masses iraniennes pour les calmer, nous libérons les otages et les affaires reprennent. Voilà l’espoir de ces bourgeois.

Si Khomeiny ne les a pas suivis c’est qu’il représente la fraction de la petite- bourgeoisie commerçante (400.000 commerçants au seul Bazar de Téhéran, ville où Khomeiny est le plus influent) particulièrement rétrograde en même temps que nationaliste (nous dirions en France « poujadiste »), les propriétaires fonciers, les religieux et autres fractions les plus rétrogrades. C’est ainsi qu’il a porté la guerre au Kurdistan en appuyant ouvertement les féodaux. Refusant toute réforme radicale, hostile à la démocratie même, il a vu son influence décroître cette dernière année au profit des forces réformistes plus radicales et des organisations révolutionnaires (ainsi les dernières élections n’ont pas été bonnes pour lui). L’opération de l’ambassade, ses discours contre l’impérialisme US lui permettent de réaliser à nouveau l’Union Sacrée derrière lui.

Son collaborateur et petit-fils Hussein a déclaré : « L’occupation a ouvert la voie à une alliance stratégique entre le mouvement islamique et les formations laïques et de gauche, ainsi qu’à une alliance tactique avec le bloc soviétique ».

Ainsi voilà le parti révisionniste Toudeh qui a maintenant pignon sur rue. Et jusqu’aux organisations les plus radicales de la petite bourgeoisie, comme les Fedayin du Peuple (qui a toujours refusé de soutenir le social-impérialisme russe), qui déclarent soutenir Khomeiny. En passant par le PDKI, parti de la bourgeoisie kurde qui déclare un cessez-le-feu au Kurdistan. Tous les réformistes petits-bourgeois se sont empressés d’abandonner la lutte contre Khomeiny qui réussit avec leur aide à tromper les masses triplement : 1/ ce n’est pas avec des otages qu’on peut vaincre l’impérialisme, 2/ cela favorise la pénétration du social-impérialisme russe, 3/ les masses sont détournées de la vraie lutte anti-impérialiste : la lutte révolutionnaire.

C’est en effet l’essentiel de la manœuvre. En déclarant : « Un seul ennemi, l’impérialisme américain », Khomeiny et les réformistes détournent le peuple des tâches révolutionnaires en Iran vers les objectifs de la bourgeoisie : arracher à son profit des concessions à l’impérialisme. Les moyens employés montrent bien que cette manœuvre revêt bien ce caractère : ils ne font qu’égratigner l’impérialisme.

QUELLES PERSPECTIVES ET QUELLES TACHES ?

Bien évidemment l’affaire de l’ambassade américaine ne suffira pas à détourner les masses longtemps de la lutte pour la satisfaction de leurs besoins vitaux. Khomeiny, en mobilisant les masses sur cet objectif qu’il pensait limité et apte à les unir derrière lui, ne se doute pas qu’il a soulevé une pierre qui risque de lui retomber sur les pieds. Car toute cette effervescence entraîne malgré lui à la lutte. L’envoyé du « Monde » signalait dans le numéro du 30/11 : « Les administrations de l’Etat ne fonctionnent plus, les ouvriers ne se gênent plus pour prendre leurs patrons en otage ; le personnel de quatre banques a chassé ces derniers jours ses directeurs ; les employés du ministère des affaires étrangères ont décidé de ramener les salaires des diplomates au niveau des leurs... ». Dans différents endroits on signale des occupations de terres par les paysans. Les minorités nationales luttent contre les féodaux et pour leurs droits démocratiques. Bref, la situation en Iran reste explosive. Pour avancer il faut que les masses, et tout d’abord la classe ouvrière, se débarrassent de l’influence des religieux et de la bourgeoisie réformiste. Nul doute que le bouillonnement politique actuel ne facilite leur prise de conscience, n’accélère leur éducation par l’expérience des faits. Mais encore faut-il que progresse l’émergence d’un authentique parti marxiste-léniniste de la classe ouvrière. Nous n’avons malheureusement que très peu d’informations à ce sujet. Néanmoins le journal marxiste- léniniste canadien " En lutte " informe que 12 organisations iraniennes se réclamant du marxisme-léninisme (notamment l’Union des Communistes Iraniens) mènent actuellement de sérieuses discussions en vue de s’unifier autour d’un programme. Nous ferons notre possible pour informer les lecteurs de PLP sur la construction d’un parti m.l. en Iran.

Pour soutenir le prolétariat et le peuple iranien, nous devons soutenir la voie qui lie étroitement la lutte anti-impérialiste à la lutte révolutionnaire. Une révolution dirigée par le prolétariat qui achève les tâches démocratiques et jette les bases du socialisme.

Pour soutenir cette voie il faut rejeter les propositions du PCF et autres réformistes qui disent : en Iran, un seul ennemi, l’impérialisme US. Laissant rentrer par derrière le social-impérialisme russe, trompant les masses sur la nature de Khomeiny et le rôle de la bourgeoisie iranienne, ces réformistes affaiblissent la lutte, démobilisent les prolétaires en émoussant leur enthousiasme révolutionnaire.

Pour soutenir cette voie, nous devons nous préparer immédiatement à nous mobiliser contre une intervention militaire de l’impérialisme. Nous devons nous opposer à toute la campagne anti-iranienne à propos des otages, en montrer les fondements. Nous devons nous opposer à tout boycott économique de l’Iran et exiger que lui soit rendu les capitaux déposés en France (y compris dans les filiales de banques US).

Les impérialistes américains et français se plaignent de la « déstabilisation » en Iran. Ils sont rejoints par les révisionnistes chinois qui appellent « au respect universel des immunités diplomatiques », prônent des « consultations pacifiques conformément aux principes du droit international ». Nous, nous soutenons le droit du peuple iranien de se débarrasser de l’impérialisme. Nous soutenons les ouvriers du pétrole qui veulent le blocus pétrolier des impérialistes. Nous soutenons les paysans qui prennent les armes contre les propriétaires fonciers. Les ouvriers qui occupent leurs usines.

Les évènements d’Iran ne nous rendent nullement inquiets. Ils nous réjouissent. Bien que, du fait de l’influence de Khomeiny et de la faiblesse des marxistes- léninistes, la révolution n’ait pas encore triomphé, elle n’est pas non plus encore vaincue.

Khomeiny mène le peuple iranien à une impasse.

Vive le pouvoir du prolétariat iranien allié aux paysans pauvres. Lui seul chassera l’impérialisme d’Iran.

Vive la lutte pour la création d’un parti marxiste-léniniste en Iran.

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