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Contre les idées réactionnaires, un combat révolutionnaire !

Tract - Limoges

Remise en cause du droit à l’avortement, retour de l’idée de la femme au foyer, mise en avant d’un soi-disant « traumatisme » de l’IVG… Dans toute l’Europe, les droits des femmes et l’égalité hommes / femmes sont mis à mal. La crise, avec son lot de chômage, de précarisation et d’inflation s’accompagne d’une montée des idées et des actes réactionnaires : de la manif pour tous aux agressions racistes, sexistes ou homophobes, de la mise en avant des idées d’extrême droite aux spectacles antisémites de Dieudonné…

 

Loin de se battre contre ces idées, le gouvernement les favorise par sa politique. Hollande n’a pas « viré de bord » comme on l’entend dans les médias ; il a toujours servi les mêmes intérêts, ceux de la bourgeoisie. Il a toujours défendu le même système : le capitalisme, avec son exploitation et son idéologie de division. Les idées réactionnaires ne naissent pas d’elles-mêmes, elles sont entretenues par ce système et sont nécessaires à sa survie. Le sexisme, l’homophobie et le racisme sont des armes de division du peuple et des armes redoutablement efficaces, qui frappent les femmes de plein fouet et en premier lieu les femmes prolétaires : emplois à temps partiel, travail de nuit, précarisation, inégalités dans l’entreprise et au foyer, victimes d’agressions sexistes et de harcèlement… Ce sont également celles qui en Espagne seront les premières victimes de l’interdiction de l’IVG (difficultés pour aller se faire avorter à l’étranger, manque d’argent pour pratiquer les IVG clandestines dans des conditions sanitaires garantissant leur survie…)

 

Une égalité formelle entre hommes et femmes ne résoudra jamais tous ces problèmes. Il ne peut y avoir d’émancipation des femmes sans mise à bas du système capitaliste. Plus largement, il ne peut y avoir de lutte contre les idées réactionnaires sans remise en cause du système qui les véhicule et s’en sert quotidiennement pour asseoir sa domination. C’est pourquoi il faut lutter pour un féminisme de classe, un féminisme révolutionnaire qui met au centre de son combat les préoccupations des femmes les plus opprimées, un féminisme qui ne conçoit pas l’égalité à travers une parité sur les listes électorales ou dans les conseils d’administration des grandes entreprises, un féminisme qui prend la question du sexisme sous toutes ses facettes : dans les usines, dans les quartiers, dans les foyers…

 

La lutte contre les idées réactionnaires et pour une société égalitaire ne peut se faire que dans une perspective révolutionnaire. Ce n’est qu’en mettant fin à l’exploitation et aux divisions sexistes, racistes et homophobes que l’on pourra réellement obtenir une égalité entre chacun et chacune, dans un système qui n’aura plus pour base la recherche perpétuelle de profit, dans un système qui ne mettra plus les travailleurs en compétition pour mieux les exploiter et qui n’aura pas besoin de nourrir les divisions entre hommes/femmes, français/étrangers, hétérosexuels/LGBT pour asseoir sa domination. Ce système, à Voie Prolétarienne, nous lui donnons un nom : c’est le communisme. 

Pas de révolution sans libération des femmes !
Pas de libération des femmes sans révolution !

Rassemblement samedi 1er février - 15H Place de la Motte - Limoges

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