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Repartons à l’offensive sociale !

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Un souffle d’air frais après les parenthèses électorales, voilà ce que tous les travailleurs combatifs ont ressenti ces derniers jours. Face à l’enchaînement des attaques, l’ANI, les retraites, le pacte de compétitivité, le pacte de responsabilité, la réforme de l’assurance chômage, et bien les cheminots, les postiers, les intermittents ont redressé la tête, ont réagi avec une détermination qui ne s’en laisse pas conter face à toutes les trahisons et aux discours conciliateurs comme ceux de la CGT Cheminots ou de Lepaon… Il faut dire que tous les réformistes sont bien plus intéressés par les bavardages de la Conférence sociale de Juillet que par la lutte de classes !
Le combat est rude, âpre, mal soutenu, honteusement dénigré dans les médias.
Mais la conviction des cheminots même abandonnés par la CGT, la colère des intermittents, la détermination des postiers en grève un peu partout redonnent le sens du combat de classe et rien d’étonnant à ce qu’ils se soient retrouvés un peu partout, Marseille, Toulouse, Paris ou ailleurs…
On a raison de se révolter !

 

Aujourd’hui, avec le PS et après l’UMP, notre vie c’est la généralisation de la précarité : réforme de l’assurance chômage, changement de statut des cheminots, l’ANI, et aussi le logement, la santé, l’éducation, les transports, tout devient plus compliqué, aléatoire, pénible. Trouver un rendez-vous de médecin, une orientation et une formation adaptée, un logement décent, c’est mission impossible pour les prolétaires… Et la réforme territoriale comme le traité de libre-échange transatlantique ne nous promettent bien sûr que de nouvelles dégradations et une vie encore plus dure.
Tout est lié, les attaques sont sur tous les fronts, le capitalisme c’est bien un « système » barbare et contre le peuple… : précarité, injustice, concurrence voilà ses maîtres mots !

 

La précarité généralisée, voilà ce qu’on nous propose comme avenir ! Et le « on », ce ne sont pas des salauds qui se gavent, mais des exploiteurs, des bourgeois qui sont peut-être affaiblis par la guerre économique mondialisée mais qui veulent s’en sortir par plus de répression, plus de restructurations, avec un régime fort et sans pitié. Aujourd’hui, le FN fait peur, mais c’est le PS qui mord, et demain, quelle que soit l’équipe au pouvoir, ce sera pire si on ne réagit pas.
Alors que monte la précarité généralisée, ici et partout ailleurs dans le monde, les partis de la bourgeoisie, du FN au Front de gauche, nous promettent d’améliorer notre sort par la fermeture de frontières, par le patriotisme économique dans la guerre économique, et notre sécurité par les interventions de « notre armée » à l’extérieur et par le flicage policier à l’intérieur.

 

Alors oui, nous comprenons, nous approuvons la colère des intermittents, des cheminots, des postiers !
Oui, ils ont raison de se révolter !
Oui, nous devons reprendre en main la contestation généralisée d’un système qui ne nous mène qu’à notre perte ! Nous devons réagir et nous réapproprier la contestation sociale, quoiqu’en disent tous les réformistes !

 

Les dernières élections (municipales et européennes) ont montré le rejet des partis politiques traditionnels, la forte progression de l’abstention dans les milieux populaires : de ces experts politiciens qui prétendent parler en notre nom mais ne cherchent qu’à respecter le système économique et électoral, nous n’en voulons plus !!! Même le Front de Gauche, même l’extrême-gauche « officielle » sombrent avec le navire… ils ne sont plus crédibles !

 

Aujourd’hui, c’est peut-être la confusion. Mais il nous faut abandonner nos illusions sur ces faux amis, construire un vrai parti pour les prolétaires, les travailleurs, les ouvriers !

 


- Nous ne voulons pas partager les richesses, nous voulons TOUTES les richesses !
- Nous ne voulons pas négocier la misère et la couleur de nos chaînes, nous voulons TRAVAILLER TOUS, MOINS et AUTREMENT !
- Nous ne voulons pas de précarité généralisée, nous voulons un FUTUR pour nous et nos proches !
Dans la guerre économique, nous assurons notre avenir non en nous mettant à la remorque de nos exploiteurs, mais en développant la solidarité avec tous les exploitéEs en lutte du monde.
- Nous ne voulons pas bavarder complaisamment avec nos exploiteurs, nous voulons un AUTRE MONDE où ce soit nous les décideurs !

De cette société-là, on n’en veut pas !
De ce système, on n’en veut plus !

Repartons à l’offensive sociale, regroupons-nous et construisons notre quartier général contre celui de nos ennemis !

Révolution ou barbarie, nous n’avons pas le choix

Voilà ce pourquoi combattent, partout, les militantEs de l’OCML Voie Prolétarienne !

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