Travail le dimanche et la nuit : deux des mesures symboliques des lois Macron

Deux mesures qui vont encore aggraver les choses…
Notre vie, c’est l’accumulation des soucis – le budget en fin de mois, les enfants à l’école et dans la cité, la santé qu’on ne peut plus assurer, les menaces sur le logement ou l’emploi, les démarches administratives sans fin, tout ça en plus des emmerdes au boulot. On ne voit plus aucun avenir. Notre vie est en permanence fragile, sous la menace de mesures décidées par d’autres, ministres, patrons, officiels…
Notre vie c’est les sous qui ne rentrent pas. Temps partiel salaire partiel, et en plus toujours bloqués comme les retraites !
Notre vie c’est la souffrance au chômage comme au travail. L’obligation de prendre n’importe quel boulot à l’autre bout de la région, de nuit comme de jour. Les entretiens d’embauche qui ne donnent rien. La fatigue permanente, l’épuisement et le corps cassés par le travail, le dos, les poignets, les ulcères, le stress. Les cachets pour tenir à tout prix. C’est bosser toujours plus en toujours moins de temps.
Notre vie, c’est la course contre le temps décomposé. Pas le temps du repos, de la tranquillité, de la famille ou des proches. Le temps dans les transports toujours plus loin pour un travail toujours plus dur, des horaires toujours plus éclatés avec le travail posté, la nuit, ou les coupures destructrices, courir de la crèche au boulot, du supermarché aux administrations, sans oublier les tâches domestiques !

Voilà notre vie, celle qu’on ne voit pas à la télé, celle dont personne ne parle, celle que nous connaissons bien. C’est pas une vie la vie qu’on vit ! C’est pas une vie la vie qu’ils nous font vivre ! Et pendant ce temps, ils se gavent, ils décident à notre place, ils brassent des millions alors que pour nous chaque euro compte, d’un scandale politique à un scandale financier, ils nous enfument avec des élections auxquelles plus personne ne croit.

C’est tout un système qu’il faut abattre.
Ca commence par dire NON et nous regrouper, nous organiser pour en finir avec ce système capitaliste. Construire notre quartier général pour une autre société, la nôtre, pour Travailler Tous Moins et Autrement, une société de solidarité, de paix et de justice sociale.
Nous avons la colère, nous avons la révolte rentrée. Il faut qu’elles s’expriment, pas dans l’explosion mais dans la volonté consciente de prendre nos affaires en mains, de construire un avenir qui soit le nôtre – et donc débarrassé de tous les exploiteurs !

L’actualité de ces jours, ce sont lois Macron, et leurs nouvelles attaques contre les travailleurs.
Mais rafraichissement de mémoire quand même…
 6 novembre 2012, pacte national pour la compétitivité et l’emploi, ensemble de mesures pour les patrons.
 11 janvier 2013, ANI (Accord National Interprofessionnel) sur la « sécurisation de l’emploi », qui facilite en fait les restructurations des entreprises et les licenciements, précarité et flexibilité renforcées.
 20 janvier 2014, nouvelle réforme des retraites (avec hausse des cotisations et allongement des durées), dont le volet « pénibilité », déjà réduit à l’état de peau de chagrin dans la loi, est encore édulcoré par des reports d’application à on ne sait quand. C’est le capitalisme qui est pénible !
 14 mai 2014, nouvelle convention UNEDIC, qui attaque une nouvelle fois les droits de tous les chômeurs, et en particulier des intermittents
 23 septembre 2014, convergence des hôpitaux en lutte contre « l’hôstérité ».
 17 décembre 2014, réforme de l’éducation prioritaire, deux ans après la réforme des rythmes scolaires, les secteurs ouvriers et prolétaires encore plus abandonnés…
 1er janvier 2015, mise en application du pacte de responsabilité, avec de notables réductions de charges pour les employeurs. Près de 5 milliards de cadeaux aux patrons
 Etc.

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Le gouvernement PS, c’est les patrons et les exploiteurs contre nous, c’est une attaque frontale contre la classe ouvrière et le peuple, c’est tout un système à abattre !
N’attendons pas les lois suivantes sur la réduction des mandats des délégués ou le contrat de travail unique, ou la nouvelle loi prévue contre les immigrés, en attendant quoi d’autre ?

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