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A PSA comme chez AREVA et partout ailleurs, ils se gavent sur notre travail et notre sueur !

Les deux annonces sont tombées quasi-simultanément : Philippe Varin, l’ancien patron de PSA et liquidateur de l’usine d’Aulnay sous bois, va percevoir du groupe automobile une pension à vie de 300 000€ par an… pendant que Varin Philippe, l’actuel patron d’Areva, va restructurer l’équipementier nucléaire public en supprimant 6000 postes au niveau mondial.

 

Le vrai visage du capitalisme

 

C’est le visage de l’injustice : le pactole pour les patrons et les bourgeois, les retraites amputées, les licenciements, le chômage et la misère pour les prolétaires. Varin, c’est le symbole de l’exploiteur. Mais au-delà de l’écœurement et de la révolte, c’est la logique d’un système économique basé sur la concurrence qui s’exprime.
Dans cette guerre économique mondialisée, les capitalistes tentent de se maintenir à flot en imposant toujours plus de flexibilité, de pénibilité et de souffrance aux prolétaires qu’ils exploitent et toujours plus de précarité, de chômage et de misère à celles et ceux qu’ils renvoient quand ils n’en ont plus besoin.

 

L’Etat et son gouvernement PS en chef d’orchestre

 

C’est l’Etat, dont le représentant préside le conseil de surveillance de PSA, qui a donné le feu vert pour que le groupe automobile débloque le pactole pour Varin et c’est encore l’Etat qui en sa qualité d’actionnaire principal a placé ce même Varin à la tête d’Areva et validera le plan de restructuration.
Derrière les protestations de façade des réformistes qui ne cessent d’en appeler au recours de l’Etat ou à l’arbitrage du gouvernement, l’Etat et son gouvernement PS apparaissent bien pour ce qu’ils sont : le quartier général de nos exploiteurs, là où sont préservés les intérêts d’ensemble des capitalistes, là où est élaborée leur politique générale dans la guerre économique mondialisée.

 

Ils nous font la guerre – unité populaire révolutionnaire

 

Maintenant, il n’y a plus le choix, il faut se battre le dos au mur pour préserver les emplois coûte que coûte, y compris chez les sous-traitants, nombreux dans le nucléaire. Les luttes ouvrières chez PSA Aulnay, Goodyear, Continental ou Fralib sont autant d’expériences dont il faut apprendre.
Ça commence par ne pas se laisser abuser par les discours rassurants de ceux qui décident de tout à notre place et n’ont pour objectif que de nous faire baisser les bras. On ne peut compter que sur nous-mêmes, il faut se regrouper, créer des collectifs de résistance, organiser la solidarité ouvrière et se tourner vers celles et ceux qui n’ont comme nous rien à perdre dans cette société d’oppression et d’exploitation.
Pour travailler tous, moins et autrement, pour construire un avenir débarrassé de l’exploitation, c’est toute la société qu’il faudra changer, c’est tout un système qu’il faudra abattre.
C’est ce à quoi travaillent les militants de l’OCML Voie Prolétarienne.

 

Le 13 mai 2015

 

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