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La loi Asile-immigration, c’est la politique anti-ouvrière et raciste du gouvernement Macron au service des intérêts capitalistes et impérialistes !

La loi Asile-Immigration, c’est un cran supplémentaire dans les attaques contre les immigrés sans-papiers, contre les migrants et les demandeurs d’asile.
C’est l’Etat qui mobilise ses moyens et coordonne leur action pour obtenir toujours plus de résultats. La police, la justice, les services préfectoraux traitant des étrangers, tous tournés vers cet objectif : contrôler et trier plus efficacement, pour expulser plus rapidement les Sans-Papiers et les déboutés du droit d’asile, ces travailleurs et ces familles chassés par la misère et par la guerre !
C’est la poursuite du renforcement de l’arsenal répressif : on augmente la durée d’emprisonnement en rétention, on systématise la double peine -prison puis expulsion-, on fait pression sur les pays d’origine pour forcer leur coopération, on prévoit des charters pour faciliter et accélérer les expulsions, comme Pasqua en son temps !
C’est des difficultés toujours accrues pour les procédures de régularisation : la fin de la prise en compte du travail sous alias, les prises de rendez-vous aléatoires à partir des sites préfectoraux sur internet, la multiplication des convocations et leur espacement, autant d’obstacles souvent insurmontables.

La politique du gouvernement Macron/Philippe/Collomb, c’est la politique de l’impérialisme français.
En France, c’est la sélection des migrants selon les besoins de l’économie, les expulsions massives, l’exploitation féroce via le travail clandestin dans la construction, la restauration, la surveillance ou ailleurs.
C’est une politique raciste qui donne des gages à la frange réactionnaire de la société, de Le Pen à Wauquiez, en expliquant que les immigrants, les sans-papiers doivent être réprimés de la même manière que des délinquants.
En Afrique en particulier, c’est l’accaparement des matières premières, l’exploitation sans limites des travailleurs, pour la défense des intérêts de grands groupes dans la guerre économique mondialisée : c’est Areva et l’uranium du Niger, c’est Total et le pétrole en Angola ou au Gabon, c’est Bouygues dans le BTP et les hydrocarbures en Côte d’Ivoire, c’est Bolloré et tant d’autres. C’est aussi la destruction et la ruine des économies locales en imposant l’abandon des droits de douane pour assurer des débouchés juteux aux productions occidentales. C’est les interventions militaires et le soutien aux régimes en place pour peu qu’ils permettent à l’impérialisme Français de maintenir ses positions et sa domination.

Notre arme, c’est l’unité et la solidarité.
L’unité de notre camp d’exploités contre l’ennemi commun, ici en France, en Afrique ou ailleurs. Français ou immigrés, avec ou sans papiers, contre les exploiteurs, la répression et le racisme d’Etat.
La solidarité internationale des exploités, pour qui le nationalisme, le patriotisme, le souverainisme ne sont que les poisons de la division. Les prolétaires n’ont pas de patries !

Notre arme, c’est la construction d’une organisation commune de combat contre ce monde barbare dont nous ne voulons plus ! C’est ce à quoi travaille l’OCML Voie Prolétarienne, dans les quartiers et les entreprises, dans les foyers et les collectifs de Sans-Papiers…

- Retrait de la loi Asile-Immigration. A bas la politique anti-ouvrière et raciste de Macron/Philippe/Collomb.
- Fermeture des centres de rétention. Non aux expulsions. Non aux charters.
- Régularisation de tous les Sans-Papiers. Liberté de circulation et d’installation.

Tract de l’OCML VP Région Parisienne distribué à l’occasion de la manifestation du 7 avril contre le projet de loi Asile-Immigration

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