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Les femmes en première ligne pour changer le monde !

Dimanche 8 Septembre, partout en France

Les femmes ont toujours été en première ligne pour changer le monde. Elles ont été de toutes les révolutions : pendant la Commune de Paris, en 1917 en Russie, en Chine durant la Révolution, dans les guerres populaires, au sein de la Résistance pendant l’occupation, dans les guerres d’indépendances des pays colonisés comme en Algérie, dans les révoltes du monde arabe…

Mais en dehors de ces épisodes révolutionnaires, les femmes sont assignées à une place subalterne et subissent une exploitation spécifique dans tous les domaines de leur vie, avec des oppressions et des violences sexuelles. C’est l’héritage du Patriarcat avec lequel le capitalisme sait si bien composer et tirer profit.
Oui les femmes sont en premières lignes. Aujourd’hui, ce sont les femmes prolétaires en lutte dans l’hôtellerie, le nettoyage, la santé, les femmes Gilets Jaunes qui tiennent les ronds-points, beaucoup de mères seules avec enfants avec des conditions de travail difficiles et précaires. En première ligne aussi face aux féminicides, déjà plus de 100 cette année.

Schiappa, Macron et son gouvernement portent une conception bourgeoise du féminisme qui s’accommode très bien de l’ordre social capitaliste, une société fondamentalement inégalitaire avec des dominant.es et des dominé.es. La question de la discrimination des femmes n’aurait rien de politique ni rien à voir avec les inégalités sociales ! Pour Schiappa les inégalités professionnelles résultent seulement des rôles assignés à chaque sexe, ainsi que des représentations, savoirs et croyances qui y sont liés.

Isolées, les femmes prolétaires ne disposent pas des moyens matériels qu’ont les femmes bourgeoises et petite-bourgeoise pour se défendre et faire valoir leurs droits. Elles ne peuvent avoir d’espoir que dans une émancipation collective.
La lutte des femmes Gilets Jaunes, des femmes des quartiers, du nettoyage, de l’hôtellerie, des urgences, des Sans-papier.es mettent en avant, en idée et en pratique, que c’est dans l’expérience collective que progresse la conscience. En ce sens, les questions sur les conditions de vie, de travail, d’emploi des femmes des classes populaires, d’autonomie, sont au centre de l’appel de Femmes en première ligne et nous appelons à se joindre à leurs mobilisations.

Femmes prolétaires, nous formerons une vague révolutionnaire contre les oppressions, au travail et dans la vie courante, qu’elles soient sexistes, homophobes ou raciales !

Pour l’émancipation de toutes et tous, soutenons l’auto-organisation des femmes prolétaires et défendons un féminisme de classe !

Pas de libération des femmes sans révolution socialiste ! Pas de révolution socialiste sans libération des femmes !


Le tract d’appel des Femmes Gilets Jaunes :

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