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A Bure comme partout ailleurs, c’est le capitalisme qui détruit l’Homme et la Planète !

Tract - 26 Septembre 2019

TOUS A BURE, LES 28 ET 29 SEPTEMBRE !

La planète est en voie de destruction. Ici ce sont les gigantesques incendies en Amazonie, des actes terroristes organisés pour accélérer la déforestation au profit des grands monopoles impérialistes impliqués dans l’élevage et la culture du soja ainsi que dans l’exploitation pétrolière et minière.
Là ce sont les glaciers et la banquise qui fondent, derrière le réchauffement climatique il y a l’emballement débridés des activités humaines soumises aux logiques productivistes inhérentes au capitalisme.
Ailleurs c’est la biodiversité qui s’effondre, les milieux naturels disparaissent, engloutis irrémédiablement pour les besoins des grandes monocultures…

Pas un jour sans saccage, la planète agonise et avec elle c’est toute l’humanité qui est en danger. Pour nous et nos enfants, c’est la malbouffe, avec les pesticides bien sûr, le bœuf aux hormones, la viande pourrie aux antibiotiques.
C’est l’exploitation aussi, les prolétaires qu’on use jusqu’à la corde pour préserver les profits dans la guerre économique mondialisée.
Macron recule encore la date d’interdiction des pesticides, ferme des lignes de train, maintient les projets miniers en Guyane et poursuit le programme nucléaire. Il se pose en défenseur des intérêts des monopoles internationaux, comme les autres avant lui, pieds et mains liés au capitalisme et au pillage impérialiste !

A Bure, c’est le lobby du nucléaire qui est à l’œuvre et s’apprête à saccager tout un territoire en imposant l’enfouissement définitif des pires déchets radioactifs. Le nucléaire, c’est la catastrophe à tous les niveaux ! C’est le pillage de l’uranium du Niger, les armées françaises au Sahel pour sécuriser les approvisionnements. C’est des risques naturels et humains non maitrisés comme à Fukushima ou Tchernobyl. C’est l’armement nucléaire de l’impérialisme français. C’est les coûts financiers pharaoniques du démantèlement… C’est aussi la sous-traitance des activités de maintenance dans les centrales, des travaux soumis aux pires conditions d’exposition aux irradiations. Des travailleurs surexploités et soumis à des conditions de travail et des risques professionnels épouvantables.

Ce qu’ils veulent, c’est aménager le système, le repeindre en vert, mais certainement pas en changer ! Les écologistes nous disent qu’on peut faire autrement ! Mais même un sacré réformiste comme Nicolas Hulot a été obligé de démissionner…
On nous parle de petits gestes quotidiens qui changeraient notre vie ? Ils sont certes nécessaires mais ils ne touchent en rien la racine du problème !
Beaucoup d’entre nous font maintenant des efforts vers le bio, au moins pour préserver les enfants, même si on doit se serrer encore un peu plus la ceinture parce que c’est plus cher. Mais l’agriculture biologique, marché d’avenir passé sous le contrôle des multinationales, utilise désormais les mêmes méthodes de monocultures extrêmement intensives et qui ne sont pas plus durables que celles de l’agriculture traditionnelle !

Cette catastrophe annoncée, c’est le capitalisme qui la provoque. Avec ce « système » de concurrence, de guerre économique mondialisée, de profits… impossible de vivre en paix avec la nature. Il faut en finir avec le capitalisme, il faut une révolution, écologique et sociale, pour en finir avec l’exploitation, avec le gaspillage et l’inutilité. En finir avec le saccage de la Nature et de l’Homme.
Il faut remettre les besoins des travailleurs au premier plan, qu’il s’agisse du travail, de la vie familiale ou de l’environnement. C’est un combat qui ne pourra compter que sur la mobilisation et l’organisation de notre camp.
Une génération de jeunes s’élève contre l’inaction face au changement climatique et organise un mouvement mondial. C’est positif et il faut soutenir tout ce que cela porte de contestation du capitalisme.

Les Gilets Jaunes ont convergé avec les mobilisations pour le climat. Les 20 et 21 septembre il y a eu des grèves et mobilisations liant urgence écologique et justice sociale. Nous serons à Nancy pour « Vent de Bure » lors du week-end du 28/29 septembre !

Le capitalisme c’est la catastrophe ! Alors il faut s’organiser, faire de la politique, préparer le renversement de ce système qui détruit l’homme et la nature, il faut préparer une vraie révolution, il n’y a pas d’autre issue.

Abandon de l’enfouissement des déchets !

Non à la répression, abandon de toutes les poursuites !

Le capitalisme détruit nos vies et la planète, détruisons-le !


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