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Défendre l’emploi ! Dénoncer l’exploitation !

Tract de l’OCML Voie Prolétarienne de Seine-Saint-Denis.

Sarko dégagé, mais rien ne change…

Des belles promesses, mais la multiplication des plans sociaux et des licenciements, l’aggravation de la crise dans toute l’Europe, dans le monde entier. Ça restructure à tour de bras, et partout ! Le nouveau gouvernement brasse du vent, « fait tout ce qu’il peut », mais nous, ce qu’on voit, c’est Arcelor, Sodimedical, l’acceptation de la fermeture de PSA Aulnay, les suppressions d’emplois à PSA Saint Ouen, Rennes et ainsi de suite. Ce gouvernement, il est peut-être « nouveau », mais il est dans la parfaite continuité de l’ancien, compétitivité, exploitation, guerre économique mondialisée, concurrence. Ah, si il est nouveau dans le sens où il réussit à faire passer sans trop de vagues des mesures d’austérité monstrueuses qui auraient provoqué les révoltes avec Sarkozy, c’est à ça qu’elle sert la dite gauche… Hollande-Montebourg, c’est un gouvernement capitaliste de crise.

C’est quoi défendre l’industrie ?

On nous dit que « l’industrie structure l’activité économique », qu’il n’y a pas « de développement économique dans un désert d’emplois »… Mais c’est quoi, aujourd’hui, l’activité économique ? C’est quoi l’industrie ? Parlons clair : c’est la chaîne et la machine, les cadences et les maladies professionnelles, les horaires de fous, la précarité et le stress. Ceux qui nous appellent à défendre l’industrie, à réindustrialiser, et bien ils nous appellent à accepter l’aggravation de l’exploitation, des salaires plus bas avec plus de flexibilité. Ils nous appellent à accepter les plans d’austérité, alors que les bourgeois ne perdront qu’un peu de superflu…

Donner un sens à la révolte

Il faut se battre pour l’emploi. Bien sûr, évidemment. Mais pourquoi personne ne nous parle de l’interdiction du travail de nuit et des horaires de fous, de la suppression du travail à la chaîne, de la fin des cadences et du travail précaire ?
Certains nous proposent de se battre pour une loi pour « interdire les licenciements », ou pour « nationaliser » les entreprises en faillite. Mais qu’imaginent-ils ? Que les capitalistes vont se tirer une balle dans le pied, que Hollande et Montebourg vont aller dans notre sens ? Une loi « anticapitaliste » dans un monde capitaliste ?
- Nous, nous voulons un emploi pour tous, c’est clair. En finir avec le chômage et les exploités d’un côté, les parasites de l’autre.
- Nous voulons Travailler tous, travailler moins, travailler autrement ! 
- Nous ne voulons pas partager les richesses avec nos exploiteurs, nous voulons TOUTES les richesses, et décider collectivement de leur usage. 
- Nous voulons choisir les priorités de la production, de l’industrie et de la société, non pas en fonction des profits, de la compétitivité, mais en fonction de l’utilité réelle pour le peuple. Pas forcément des bagnoles en pagaille, changées tous les trois ans ! 
- Nous voulons changer le travail, ne plus perdre sa vie à la gagner, ne plus se détruire le corps et le cerveau, permettre à chacun(e) de mêler à la fois réflexion intellectuelle et réalisation manuelle. 
- Nous voulons un monde de solidarité et de fraternité internationale, pas un monde de concurrence et de chauvinisme ! 
Pour tout dire, nous voulons une autre vie, dans une autre société !

Alors, il nous faut une vraie révolution

Nous voulons le changement véritable, et cela s’appelle une vraie révolution, un bouleversement pour tout le peuple, donc le pouvoir, tout le pouvoir économique et politique ! Nous voulons le pouvoir sur nos vies et ne plus être esclaves de l’exploitation !
Si nous voulons une vraie révolution, un bouleversement pour tout le peuple, il nous faut construire une organisation de combat qui trace le chemin de notre libération, qui réponde aux aspirations de nos luttes aujourd’hui, en faisant le bilan des échecs et des succès passés, pour élaborer un projet nouveau. Le chemin n’est peut-être pas facile, mais tous les autres ne mènent qu’à l’impasse ou à l’échec !

 

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