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PSA, Goodyear, Renault : Au-delà de la colère, c’est un autre monde que nous voulons !

Tract - Emploi

Grève reconductible à PSA, la chaîne bloquée, plus aucune voiture qui ne sort et un gigantesque mouvement de soutien, déjà plus de 100 000 € de collecte pour les grévistes, contre la fermeture de la boîte…
Rassemblement massif à Rueil Malmaison devant le siège de Goodyear, après l’annonce de la fermeture de l’usine d’Amiens, en attendant la lutte pour le maintien de tous les emplois.
Grèves et débrayages dans tout le groupe Renault, contre les accords « Travailler plus pour gagner moins »…
Partout, la colère gronde contre les restructurations, contre les règles du jeu du capital. Partout la solidarité se développe.

C’est la guerre !

Comme dit Xavier Mathieu, c’est la guerre. La guerre de classe, contre nos exploiteurs qu’ils soient au patronat ou au gouvernement. C’est la guerre économique mondialisée où les requins se bouffent entre eux, et où nous ne sommes que la chair à canon.
La crise s’approfondit, la concurrence est de plus en plus féroce entre tous ces monopoles. Fermetures, délocalisations, restructurations, flexibilité, chaque jour apporte une mauvaise nouvelle à Opel, General Motors, PSA, Goodyear ou Arcelor.
Le capitalisme fait faillite, et il veut nous faire payer le prix, à nous, les ouvriers, les prolétaires, les exploités ?
C’est la guerre, aujourd’hui c’est notre armée qui nous manque, notre quartier général qu’il faut construire et c’est à cela que Voie Prolétarienne travaille !

Le gouvernement montre son camp véritable !

Montebourg annonce cash que la fermeture de PSA Aulnay est inévitable. Pour Goodyear, ils ne font que vomir leur fiel pour forcer les ouvriers à accepter le plan social. A Renault (l’Etat est actionnaire), ils pressent les syndicats de signer l’accord pourri.
Ah, elles étaient belles les promesses, vous savez celles qui n’engagent que ceux qui y croient. Mais dans les ministères, des finances, de l’emploi, du redressement productif, ils font la politique de Parisot qui a mal aux mains à force d’applaudir. A peine retirées les troupes françaises d’Afghanistan, les voilà au Mali pour défendre l’uranium et le pétrole. Et pour les camarades sans-papiers, la circulaire Valls est dans la droite continuité de Hortefeux, Besson, Guéant…
Il n’a pas fallu longtemps pour y voir clair, maintenant on voit bien que ce ne sont pas des hésitants, mais de vrais ennemis enrobés de sucre…

Où est le choix ?

Patronat et gouvernement nous proposent de choisir entre courber l’échine ou nous retrouver dans la précarité et l’exclusion. La belle affaire.
La presse vomit des torrents de boue pour nous faire rentrer dans le rang, de gré ou de force. Les sanctions se multiplient, à PSA ou Goodyear, contre les militants combatifs. Et maintenant Valls annonce la mise en place d’une « police des licenciements », tellement ils ont peur d’une explosion sociale.
Ils ont peur de notre force, de notre classe, de notre révolte. Eux aussi ont encore en mémoire les grands moments du mouvement ouvrier, eux-aussi savent ce que veut dire le mot « révolution » - ils n’ont rien oublié !

Ce monde n’est pas le nôtre

La compétitivité, la concurrence mondialisée, la rentabilité, tout cela c’est la logique du capital, pas la nôtre.
La guerre économique, ce n’est pas la nôtre.
L’exploitation, nous n’en pouvons plus.

 

Nous, nous voulons un autre monde.
Un monde de solidarité internationale, avec nos camarades allemands, chinois ou colombiens, avec ou sans-papiers.
Nous voulons travailler tous, partager le travail entre tous, car nous refusons le chômage et la misère !
Nous voulons travailler moins, avoir du temps pour vivre, et pas seulement s’abrutir devant la télé, non, du temps libre pour une vie collective, citoyenne et politique !
Nous voulons travailler autrement, pas se tuer la vie à la gagner. Plus de toxiques, plus de cadences, de travail à la chaîne, de nuit ou des horaires de folie !

 

Le capital et sa barbarie, nous n’en voulons plus.
Aujourd’hui, nous résistons, nous luttons ensemble, notre révolte et notre colère sont nos moteurs. Aujourd’hui, nous creusons la tombe de ce vieux monde qui nous détruit.
Demain, oui nous ferons cette révolution dont ils ont si peur, pour construire NOTRE monde !

Et alors là, le mot « communisme » reprendra le sens qu’il n’aurait jamais dû perdre !

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