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Femmes opprimées, femmes exploitées : osons lutter, osons vaincre !

8 mars - Toulouse

En Août 1910, Clara Zetkin, communiste allemande, fait voter une résolution pour qu’il existe une journée des femmes socialistes du monde entier. Cette journée est le symbole des luttes ouvrières et des manifestations de femmes qui réclament de meilleures conditions de travail, l’égalité́ entre elles et les hommes etc.
Nous ne fêtons donc pas le 8 mars comme la journée des femmes, encore moins de la femme, mais bien celles des luttes des femmes du peuple contre l’exploitation !

Pour un féminisme internationaliste !

Ce 8 mars est l’occasion de rappeler que partout à travers la planète, de l’Asie au Canada en passant par l’Afrique et l’Europe, les femmes luttent contre leur oppression et le capitalisme qui ne leur laissent aucun avenir.
En Europe, les femmes se battent contre une austérité imposée par l’Union Européenne et les bourgeoisies de tous les pays qui aggrave nos conditions de vie et de travail.
Dans le Monde Arabe, les femmes continuent de se battre, au côté des hommes, contre l’impérialisme et leurs complices réactionnaires locaux.
En Afghanistan, RAWA (Association Révolutionnaire des Femmes
d’Afghanistan) mène un combat déterminé contre l’occupation américaine et les talibans.
En Inde, aux Philippines, les femmes sont en première ligne dans les guerres populaires menées par des Partis maoïstes qui se battent pour une nouvelle société, débarrassée du capitalisme et du féodalisme.

Pour un féminisme de classe !

En France, la bourgeoisie qui nous gouverne organise la dégradation de l’école de nos enfants. Elle détruit l’accès des personnes aux services de santé. Elle détruit les conditions d’accès au travail des femmes (crèche, assistance maternelle, etc.) alors que beaucoup d’entre elles, seules avec leurs enfants n’ont pas d’autres choix.
Malgré cela, des femmes combattent dans les entreprises, dans la rue pour leurs droits.
Femmes d’ici et d’ailleurs, avec ou sans papiers, nous sommes mobilisées pour rappeler que la lutte pour nos droits est toujours d’actualité. Et que ces luttes sont parties prenantes du combat de toute une classe, le prolétariat, contre le capitalisme et toutes formes d’oppressions !

Notre féminisme est révolutionnaire !

Il y a un consensus droite-gauche pour se revendiquer défenseur du « féminisme ». S’indigner du peu de femmes à l’Assemblée Nationale ou dans les Conseils d’Administration des grandes entreprises. Provoquer des guerres impérialistes, comme en Afghanistan, pour soit disant libérer les femmes.
Pour nous, maoïstes, l’objectif n’est pas d’obtenir, pour certaines femmes, le droit d’occuper dans la société capitaliste des postes de haut niveau. Nous devons nous battre pour construire l’unité entre les hommes et les femmes du prolétariat contre le capitalisme et le sexisme.
Mais pour que les aspirations des hommes et des femmes exploitées ne soient pas trahies ou dévoyées, pour que les travailleurs et les travailleuses fassent l’histoire selon leurs intérêts qui sont de mettre fin à toutes les oppressions et à l’exploitation, il faut un parti communiste internationaliste dirigé par des hommes et des femmes prolétaires en lutte.

Pas de révolution socialiste sans libération des femmes !
Pas de libération des femmes sans révolution socialiste !

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