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VP est maoïste, donc marxiste-léniniste

VP est maoïste, donc marxiste-léniniste.

Les communistes au début se disaient « sociaux démocrates ». Ils luttaient à la fois pour l’émancipation des prolétaires et contre les dictatures royales et impériales. Après la trahison de la sociale-démocratie appelant à la guerre en 1914, les bolcheviks autour de Lénine ont pris le nom de communistes. Les partis membres de la IIIème internationale se disaient aussi marxistes-léninistes, fidèles à Marx et à Lénine.
Au début des années 60, le PCUS dirigé par Khrouchtchev prône la coexistence pacifique avec l’impérialisme. C’est dans cette polémique entre le PC d’Union Soviétique et le PC chinois que le maoïsme est apparu au niveau international. Au début, le maoïsme était la voie chinoise dans la révolution de ce pays. Avec la dégénérescence de l’idéologie et de la politique de l’URSS, il devint le drapeau des révolutionnaires dans le monde entier. De nombreux partis se sont créés en se nommant Parti Communiste Marxiste Léniniste, en rupture avec le révisionnisme des PC officiels (révisionniste voulant dire : ayant révisé le marxisme-léninisme dans un sens réformiste, contre-révolutionnaire). Ces partis suivirent pour la plupart la politique de la Chine, et disparurent au début des années 80 avec la dégénérescence idéologique de la Chine. En vérité ils ne surent pas utiliser le maoïsme de façon vivante à la réalité de leur pays, ils n’étaient que des suivistes.
L’OCML Voie Prolétarienne est dans la continuité de ces combats. Nous nous considérons comme marxistes-léninistes et maoïstes.

Qu’apporte le maoïsme au mouvement m-l ?

Nous publions ci-dessous des extraits de"Qu’est-ce que le maoïsme ?" :


- 1. La lutte des classes se poursuit sous le socialisme qui n’est qu’une transition extrêmement instable vers le communisme.
- 2. Dans l’ex-URSS, la classe ouvrière avait très tôt perdu le pouvoir (dans les années 30), et la société s’était transformée en capitalisme d’Etat, ce qui justifiait une nouvelle révolution. Cela, les communistes chinois ont tenté de le comprendre et de l’empêcher avec la "Révolution Culturelle".
- 3. Les réformistes organisés (PS, PC, etc.) sont les représentants de la gestion capitaliste dans le mouvement ouvrier. Pour vaincre, il nous faudra les affronter et les battre, leur ralliement est impossible. Cela nous sépare irrémédiablement des courants trotskistes qui considèrent qu’ils "font partie du mouvement ouvrier", que ce sont des "amis qui se trompent".
- 4. Ce sont les masses qui font l’histoire, et personne ne la fera à leur place. D’où notre attention pour ses aspirations, ses contradictions, mais aussi ses erreurs et ses limites. C’est ce que nous appelons "la ligne de masse".
- 5. Pour autant, il n’y aura pas de révolutions sans parti d’avant-garde, parti communiste, pour indiquer la voie à suivre.

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