Vous êtes dans la rubrique > Archives > Meeting à Saint-Auban, avec les FRALIB

Meeting à Saint-Auban, avec les FRALIB

La soirée organisée avec l’appui de l’UD CGT 04 sur le thème de l’emploi industriel a réuni 56 personnes de diverses organisations syndicales (CGT : UD et UL) ou politiques (Voie Prolétarienne, Front de gauche, NPA, PRCF). Les extraits de 2 films, « Pot de fer » sur la lutte en cours des FRALIB et « Souffle de vie » sur les réquisitions d’usine à Marseille en 1945, ont permis un riche échange d’expérience. Outre les FRALIB, des représentants des boîtes locales sont intervenus : Arkéma St-Auban, Sanofi Sisteron, Netcacao Marseille, et autres CGTistes.
Comment faire face à des plans de licenciements ou de suppressions de postes ? C’est la question qui préoccupait le plus les participants.
Les FRALIB font le maximum possible dans les conditions actuelles pour maintenir l’emploi et c’est ce qui leur vaut la sympathie de l’ensemble des travailleurs. La plupart d’entre eux ont préféré continuer la lutte plutôt que de toucher la prime.
L’exploitation doit-elle continuer avec ses formes variées, depuis le dumping social, la guerre économique, jusqu’à l’intervention militaire ? Les sympathisants du Front de Gauche présents étaient partagés entre leurs illusions électoralistes qui se sont finalement peu exprimées et le fait de reconnaître que la classe ouvrière est au centre du problème, et de la solution. Ce qui ressort du débat, c’est qu’il faut un noyau de militants combatifs formés et unifiés par un travail de longue haleine. Il faut aussi populariser la lutte localement, lier chaque lutte pour l’emploi à la mise en cause du système économico-politique, quelles que soient les particularités locales de la lutte.
Comment continuer ? Pour surmonter les limites actuelles, reste à établir un contact étroit avec les ouvriers des autres sites, en France ou ailleurs, et construire un front commun international de la classe ouvrière.

Comme dans d’autres villes, VP a animé ce type de réunions de soutien aux ouvriers combatifs. Ceux-ci posent inévitablement et diversement la question de la société à construire : Quel type de pouvoir faut-il pour les nationalisations ou réquisitions d’usines, la socialisation des moyens de production ? Produire quoi et comment ? Maîtriser notre avenir, est-ce possible tant que les capitalistes dominent et nous font payer leur faillite ?
Cette richesse de l’expérience ouvrière montre encore une fois que les intérêts ouvriers sont inconciliables avec ceux de la bourgeoisie et du pouvoir actuel et donc qu’il y a besoin d’une révolution politique et idéologique pour que définitivement la classe ouvrière maîtrise son avenir.

 

Militants VP Provence

Soutenir par un don