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Italie : un bilan des Brigades Rouges

Cause du Communisme N°9

A l’heure où Macron se tait sur les généraux putchistes, mais veut extrader les militants des Brigades Rouges réfugiés en France depuis 40 ans, il convient de rappeler qui sont ces militant.e.s, ce que fut leur combat - qui n’a absolument rien à voir avec celui des fascistes djihadistes.
Voici donc un article de notre ancienne revue, qui publiait un bilan réalisé en 1984 par les premiers concernés, les militants emprisonnés des BR-PCC

Nous publions ci-dessous l’essentiel de la traduction d’un texte paru dans le numéro 13 de la revue italienne « Il Bollettino ». Ce texte est une présentation du livre « Politique et Révolution », paru en 1983 et qui est un élément important du débat en cours, critique et autocritique, de l’expérience passée des Brigades Rouges, de ses échecs et de ses perspectives.

Depuis plus de dix ans, en positif comme en négatif, les BR sont une référence obligée du mouvement révolutionnaire européen. L’exécution d’Aldo Moro, l’enlèvement du Juge d’Urso (cf. PLP n° 34, Février 81), puis les arrestations massives et le phénomène des repentis, ont mis aux premier plan de l’actualité et des débats l’activité de cette organisation. Malheureusement en termes extrêmement polémiques, et laissant le plus souvent de côté l’analyse matérialiste de son projet et des voies et moyens d’y aboutir.

Depuis le succès considérable de l’opération Aldo Moro en 1978, les BR sont engagées dans un processus d’éclatement politique : scission de la colonne milanaise Walter Alasia, scission du « Parti Guérilla », version caricaturale du spontanéisme et du militarisme, en 80-81, arrestations massives, retraite stratégique décidée par les BR-Parti Communiste Combattant en 1982 pour entamer le bilan politique autocritique de l’expérience passée et relancer l’activité sur des bases correctes.

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Le texte complet de l’article à télécharger au format .pdf

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